Au programme du jour, les parties sud et sud-est de Kyoto. Nous démarrons la journée avec la visite du sanctuaire de Fushimi-Inari, célèbre pour ses torii (sorte de portiques). En effet, le site en compte plus de 30 000 et est décrit comme extraordinaire dans les différents guides, nous nous réjouissons donc. Effectivement le sanctuaire et ses portes à perte de vue ont tout pour nous laisser un souvenir inoubliable, le seul hic ? Il n'était pas écrit dans les guides qu'il y a à peu près autant de touristes que de torii, ce qui rend la visite assez désagréable ! Nous délaissons donc assez rapidement le site pour nous rendre au temple Tofuku-Ji célèbre pour ses jardins zen et bien moins prisé des touristes. Nous flânons à travers les allées puis reprenons notre chemin pour rejoindre le temple de Sanjusangendo connu pour sa galerie abritant une armée de 1001 statues (les photos sont malheureusement interdites). Nous continuons ensuite notre route vers le quartier de Gion célèbre pour ses geishas. Nous démarrons la balade par les ruelles dans lesquelles nous sommes sensés pouvoir apercevoir les fameuses geishas reconnaissables à leur kimono et leur visage peint en blanc. Nous croiserons beaucoup de japonaises en kimono mais jamais avec le visage blanc. Le nombre impressionnant de femmes en habits traditionnels s'explique par le fait qu'il est possible de louer un kimono à la journée ! Nous continuons ensuite vers le sanctuaire de Yasaka Jinja dans lequel nous ne nous attardons pas. Nous nous mettons donc en route vers la dernière étape de notre journée, le temple Kiyomizudera qui est un des plus connus de la ville. Pour l'atteindre, nous empruntons les petites ruelles du quartier de Gion bordées de centaines de magasins. L'endroit est très mignon, dommage qu'il y ait toujours ces fichus touristes (dont nous faisons partie certes) ! Une fois arrivés, nous entamons la visite du temple. Nous croisons une famille française qui a l'air d'avoir fait appel aux services d'un guide privé. Ça a l'air chouette ce qu'il raconte... Thibaud me propose de se greffer discrètement sur eux pour avoir une petite visite guidée gratuite. Il se met à me parler en anglais... l'idée n'aurait pas été bête s'il ne se baladait pas avec le guide du routard dans la poche latérale de son sac ! Avec tout ça il est 18h30, nous décidons de rejoindre le centre pour nous trouver un restaurant pour le dîner. On rejoint une rue conseillée par Daniel qui nous a accueilli dans notre maison typique japonaise. Thibaud a envie de sushis, manque de bol la rue comprend beaucoup de restaurants italiens... Nous continuons un peu plus loin, on trouve un restaurant mais c'est menu obligatoire et assez cher. Nous partons donc à la recherche d'un autre restaurant et ça va être le début de la galère ! On essaie un deuxième, fermé ! Un troisième, complet ! Un quatrième, on n'a pas trouvé l'entrée du restaurant... Nous avons déjà marché 20 kilomètres dans la journée et nous avons juste envie de nous poser. Nous partons donc un peu plus loin, à l'aveugle. Je trouve un restaurant qui a l'air de faire des sushis, on tente. On nous fait attendre dans l'entrée et on nous indique qu'il faut payer le service 1€ par personne pour pouvoir manger. Nous validons et là, surprise, la serveuse fait coulisser une porte juste derrière elle... apparaît une table avec deux tabourets dans une minuscule pièce, voilà notre table pour la soirée ! On se sent un peu au placard mais on rigole bien, on se demande si c'est parce qu'on est mal habillé ou bien parce qu'on pue. Le personnel parle très mal anglais, Thibaud a essayé de commander un bol de riz en accompagnement de ses sushis mais à la place il a eu une soupe de riz...que j'ai donc dû aider à finir. Autrement le repas était vraiment très bon. Nous sommes vraiment cuits et n'avons plus le courage de rentrer à la maison à pied. On décide donc de prendre le bus, apparemment c'est facile : on monte à l'arrière, on paie en descendant à l'arrêt et c'est 230 yens quelque soit la durée du trajet. Effectivement cette partie là est très facile, ce qui est compliqué c'est de trouver le bon bus ! Nous nous arrêtons à un premier arrêt, on attend et voilà notre bus qui arrive. On se lève pour le prendre, sauf qu'il ne s'arrête pas ! Visiblement ce n'était pas le bon arrêt. Bon on traverse, le numéro du bus est bien indiqué sur l'arrêt sauf qu'il ne va pas dans le bon sens. On essaie un autre arrêt, toujours pas dans le bon sens. Au final, on aura mis une demi heure pour enfin trouver le bon arrêt de bus ! Nous pouvons enfin rentrer nous coucher...